Nessan Cleary explore le marché lucratif de la décoration des petits objets promotionnels et cadeaux. Elle détaille différentes techniques, notamment l’impression directe sur film (DtF) pour les textiles, l’impression UV DtF pour les objets rigides, l’impression directe sur objet (DtO) pour les articles cylindriques tels que les tasses, et l’impression UV à plat pour les articles tels que les stylos et les housses de téléphone. Le succès dépend de l’automatisation de la production pour gérer le volume élevé et les faibles marges de ces produits.
C’est l’intention qui compte, dit le proverbe, mais nous savons tous que rien n’est plus efficace qu’un cadeau, qu’il s’agisse d’un objet significatif offert par un ami ou d’un petit souvenir offert dans le cadre d’une campagne de marketing. Il est dans la nature humaine de garder ces objets près de soi, sur son bureau ou dans sa voiture, pour se rappeler constamment d’où ils viennent.
Mieux encore, la production de ces petits articles offre une excellente opportunité commerciale, dont la plupart des fournisseurs de services grand format sont bien placés pour tirer parti. L’endroit le plus évident pour commencer est sans doute le textile, comme les t-shirts et les vestes. Les options ne manquent pas, qu’il s’agisse de l’impression directe sur film ou de l’impression directe sur vêtement, ou encore de la sublimation et de la sérigraphie. Il faut trouver un équilibre entre le coût, la qualité et la longueur des tirages. D’une manière générale, la sérigraphie produira une excellente qualité sur des tirages plus longs, tandis que la sublimation directe offrira le coût le plus bas sur des tirages plus courts, avec une qualité suffisante pour des articles promotionnels. N’oubliez pas que les mêmes procédés d’impression peuvent également être utilisés pour les sacs, les chapeaux et d’autres articles. Le DtF, par exemple, peut être particulièrement efficace pour ajouter des logos aux parapluies.
Il existe également une variante de ce thème, appelée UV DtF, qui utilise une encre durcissant aux UV au lieu d’une encre à base d’eau. Elle applique un principe similaire mais est destinée aux objets rigides. C’est un moyen très rentable de produire de petits objets décorés tels que des carreaux ou des sous-verres. L’idée est d’imprimer sur un film transparent, puis d’ajouter une couche protectrice qui permet de manipuler l’impression. Pour appliquer le graphisme, il suffit de décoller la couche supérieure, d’appuyer le graphisme sur l’objet à décorer et de le frotter pour forcer le transfert de l’encre du graphisme. Certaines versions comprennent également une couche de papier d’aluminium qui permet d’obtenir des graphismes très frappants.
Sawgrass a mis au point un système de transfert, appelé VersiFlex, qui combine la sublimation, le DTG et le DTF dans une seule machine. Il est donc capable d’imprimer sur une large gamme de substrats, du coton et du lin à la céramique, au bois, au métal, à l’acrylique et au vinyle.
Il existe ensuite un certain nombre d’imprimantes Direct-to-Object qui sont principalement conçues pour traiter différents objets de forme cylindrique. Il s’agit généralement d’objets tels que des tasses et des verres, mais aussi des flacons, des bouteilles d’eau et même des bougies. Comme il existe un grand nombre de ces imprimantes, il est utile de vérifier le diamètre et la longueur des objets qu’elles peuvent prendre en charge, ainsi que la surface d’impression qu’elles couvrent. La plupart impriment en CMJN et en blanc, et certaines proposent des canaux supplémentaires pour l’apprêt et le vernis.
Pour la plupart des prestataires de services d’impression, les imprimantes UV à plat constituent l’épine dorsale de l’entreprise et elles peuvent certainement imprimer sur un large éventail de substrats différents. Toutefois, pour les petits articles promotionnels, vous trouverez peut-être plus rentable d’investir dans une petite imprimante à plat et de laisser les machines plus grandes pour les applications qui nécessitent des dimensions plus importantes. La plupart de ces imprimantes ont la capacité de lever ou d’abaisser le chariot d’impression pour traiter des objets plus épais ou plus hauts, mais certaines plus que d’autres, comme certaines imprimantes Roland DG capables de traiter des objets d’une hauteur allant jusqu’à 242 mm.
Là encore, certains proposent des canaux supplémentaires pour l’apprêt et le vernis, et d’autres offrent un choix d’encres pour les objets plus rigides ou plus souples et extensibles. Les applications typiques sont les stylos, les coques de smartphones, les clés USB et les balles anti-stress. Vous pouvez également imprimer sur des feuilles magnétiques pour créer de petits aimants de réfrigérateur ou sur de petites boîtes métalliques pour des bonbons ou d’autres friandises ; dans ces deux cas, les encres UV peuvent être superposées pour produire un effet très tactile. Dans ces deux cas, les encres UV peuvent être superposées pour produire un effet très tactile. Vous devrez peut-être fabriquer un gabarit pour tenir certains de ces objets, en fonction de leur forme, afin de vous assurer que la bonne facette est présentée aux têtes d’impression. Il est conseillé d’avoir plusieurs gabarits afin de pouvoir charger et décharger les objets d’un gabarit tout en imprimant avec un autre afin de maintenir le débit de l’imprimante.
Jusqu’à présent, nous n’avons envisagé que l’impression, mais il est tout à fait possible d’utiliser les tables de découpe numérique et les défonceuses dont disposent déjà la plupart des prestataires de services d’impression. Il est assez simple de détourer des motifs dans le bois ou l’acrylique, que ce soit pour un motif décoratif ou pour le logo d’une entreprise, afin de donner une impression plus tactile et texturée qu’une simple impression. Vous pouvez ainsi créer des cadres photos, des sous-verres, des porte-stylos ou même une couverture en bois pour un cahier afin de renforcer l’utilisation de matériaux durables.
Outre ces équipements d’impression grand format, il existe de nombreux outils non conventionnels qui peuvent être utilisés à bon escient dans ce domaine. Vous pouvez par exemple imprimer des étiquettes, soit sur une petite imprimante grand format à bobine, soit sur une imprimante d’étiquettes de bureau à laize étroite. Ces étiquettes peuvent ensuite être utilisées pour apposer des messages promotionnels sur toute une série de petits articles tels que des flacons de gel pour les mains ou des boîtes de bonbons.
Brother a mis au point une machine tout-en-un très utile pour créer des badges sur mesure, avec une base métallique et une pince à épingles. La BB1-5700 utilise des encres à base d’eau et imprime sur du papier, qui est ensuite estampillé sur un bouton en métal, le tout en quelques minutes seulement.
Enfin, vous pourriez explorer l’impression 3D et créer de petits objets dans des formes personnalisées, par exemple pour correspondre au logo de l’entreprise d’un client. Mieux encore, si vous pouvez en faire quelque chose de vraiment utile, comme un décapsuleur, qui est exactement le genre d’objet que les gens garderont pendant des années.
En conclusion, il existe de nombreuses façons d’aborder le marché des articles promotionnels et des cadeaux. Mais en fin de compte, la clé de ce marché réside dans l’automatisation des processus de production, car ces petits articles ont tous des marges très faibles et le seul moyen de les rentabiliser est de produire en volume avec un minimum d’interaction par commande. La combinaison d’un système de commande en ligne efficace avec une production et une exécution automatisées peut potentiellement conduire à un chiffre d’affaires décent.
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