Laurel Brunner conseille aux entreprises d’utiliser les lignes directrices ISO Net-Zero, qui contiennent plusieurs recommandations et principes directeurs pour parvenir à une émission nette de dioxyde de carbone nulle d’ici à 2050.

Cela vous semble décourageant ? Ne craignez rien, car l’ISO a récemment publié un document pour vous aider à démarrer. Les lignes directrices ISO Net-zero comprennent une série de recommandations et de principes directeurs. Il s’agit de parvenir à des émissions mondiales nettes de dioxyde de carbone et d’autres émissions polluantes nulles en 2050. Les lignes directrices Net-zero ont une portée considérable, allant des principes de base à suivre jusqu’à la transparence des communications. Le document vise à aligner tous les intérêts des secteurs industriels, des nations, des régions et des villes, de sorte qu’il est pertinent à l’échelle mondiale.

L’ISO a créé un document monstrueux, mais il fournit des termes et des définitions précis pour le langage de net-zero. L’importance de l’utilisation de définitions et de termes communs dans les conversations sur le net-zéro ne peut être surestimée, d’autant plus que l’énigme du net-zéro est mondiale et implique de nombreuses entités, des gouvernements aux individus. Les principes fondamentaux délimitent le territoire du voyage net-zéro de telle sorte qu’ils peuvent être appliqués universellement.

Ces principes exigent que : les politiques soient alignées sur les approches communes existantes en matière d’action climatique ; l’urgence exige la fixation immédiate d’objectifs de réduction et de mesures pour les atteindre ; les objectifs doivent être ambitieux et immédiats, en particulier pour les grandes organisations ; la réduction des émissions de GES est le point de départ des objectifs nets zéro à moyen et à long terme ; la science et les connaissances autochtones constituent la base des décisions ; des évaluations des risques sont réalisées ; les efforts doivent être crédibles et ciblés ; les rapports doivent être transparents ; une fois atteints, les efforts nets zéro doivent continuer à réduire les GES ; et toutes les actions doivent s’aligner sur les objectifs de développement durable des Nations unies. Les principes du document constituent le fondement d’une série d’exigences visant à atteindre le niveau zéro net.

Le document explique que les organisations doivent définir des limites lorsqu’elles décident des objectifs, du suivi et de l’évaluation des progrès vers l’objectif zéro. Une gouvernance solide doit être mise en place pour garantir les progrès. Les dirigeants doivent faire preuve d’engagement et veiller à ce que les organisations aient des rôles clairement définis pour appliquer les principes et les exigences des lignes directrices ISO Net-zero.

Pour fixer des objectifs et commencer, il faut planifier et établir des priorités. Cela signifie qu’il faut disposer d’un point de départ pour mesurer les émissions et d’une sorte de référence par rapport à laquelle les progrès peuvent être évalués. Il est également utile d’utiliser des données sectorielles spécifiques à des fins de comparaison au sein des chaînes d’approvisionnement et du secteur industriel. Les associations industrielles telles que la FOGRA en Allemagne ou le BPIF au Royaume-Uni ont clairement un rôle à jouer dans la définition d’objectifs pour les émissions de type 1 (directes), 2 (indirectes) et 3 (tierces parties), ainsi que dans l’explication de leur mode de calcul.

Les lignes directrices de l’ISO sur le net-zéro sont complètes et approfondies et pourraient être utiles à toute imprimerie ou maison d’édition désireuse de s’engager dans la voie du net-zéro pour son organisation. Nous espérons que les entreprises relèveront le défi et commenceront dès que possible.

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