Le rapport de développement durable 2024 de Kodak, intitulé « One World, One Kodak », témoigne d’un engagement fort en faveur de la responsabilité environnementale et sociale.

Le rapport souligne les réductions impressionnantes des émissions de gaz à effet de serre (56 %) et des prélèvements d’eau (31 %) et vise l’objectif de zéro déchet d’ici à 2025. Kodak est notamment à l’origine de la double évaluation de la matérialité dans l’industrie de l’impression, de l’alignement du développement durable sur les rapports financiers et de la mise en valeur des avantages environnementaux de ses produits.

Malheureusement, les rapports sur le développement durable ne figurent pas sur la liste des priorités de nombreuses entreprises. Elles se rendent compte que c’est difficile, compliqué et coûteux. Elles se rendent également compte qu’elles ne seront jamais totalement irréprochables en termes de durabilité environnementale. Où est la surprise dans tout cela ? L’établissement de rapports sur le développement durable est inévitablement un défi, car le développement durable est un modèle complexe de compromis et d’arbitrages. Il est également inévitable qu’une fois que les entreprises commencent à évaluer leur impact sur l’environnement, elles commencent à hésiter à rendre compte de leurs activités. Il est donc extrêmement encourageant de voir des entreprises s’accrocher et publier leurs rapports annuels sur le développement durable, comme l’a fait Kodak.

La durabilité est un élément central de l’histoire de Kodak, l’entreprise ayant survécu à une expérience de mort imminente il y a quelques années. La viabilité économique de l’entreprise raconte sa propre histoire : Kodak est toujours là et prospère. L’éthique de Kodak en matière de durabilité environnementale se reflète dans ses produits : Les plaques Sonora sans processus, les presses numériques Prosper pour la production à la demande, les systèmes d’impression et les encres Kodachrome et Ektachrome à base d’eau. L’entreprise s’engage également à soutenir les clients qui souhaitent disposer à la fois de modèles de production conventionnels et numériques pour leurs clients. Cela permet à l’industrie de l’imprimerie d’être plus durable.

Rapport de Kodak sur le développement durable, Un monde, un Kodak résume les activités de l’entreprise en matière de développement durable à l’échelle mondiale entre 2023 et le troisième trimestre 2024. Il confirme l’engagement de l’entreprise à réduire les déchets, à diminuer son empreinte carbone et à utiliser l’énergie de manière plus efficace. Kodak a pour objectif de ne produire aucun déchet sur les sites de l’entreprise dans le monde entier d’ici 2025. En 2023, 99 % des déchets produits ont été détournés de la mise en décharge et de l’incinération, mais cela n’inclut pas la valorisation énergétique des déchets. Les émissions de gaz à effet de serre devaient être réduites de 25 % cette année, mais les efforts déployés ont abouti à une réduction bien plus impressionnante de 56 %. Les prélèvements d’eau devaient également être réduits de 25 % cette année, mais Kodak a réussi à les réduire de 31 % au cours de la période 2023/Q32024.

En 2025, Kodak prévoit de réaliser une double évaluation de la matérialité de ses activités, en évaluant à la fois le développement durable et les finances de l’entreprise. Kodak est ainsi la première entreprise de notre secteur à traiter le développement durable sur un pied d’égalité avec les rapports financiers. La double matérialité est une exigence fondamentale de la directive sur les rapports de durabilité des entreprises récemment adoptée par l’Union européenne.

Kodak a encore progressé dans l’amélioration de la santé, de la sécurité et du bien-être de ses employés, ainsi que dans ses initiatives d’impact sur la communauté. L’entreprise se rapproche ainsi des objectifs de développement durable des Nations unies.

Le rapport One World, One Kodak suit les lignes directrices de la Global Reporting Initiative (GRI) pour les rapports sur le développement durable. Il existe trois normes GRI : Les normes universelles, sectorielles et thématiques. Bien qu’il n’existe pas de normes sectorielles spécifiques pour l’industrie de l’imprimerie, toutes les organisations peuvent utiliser la norme universelle modulaire de la GRI, qui couvre la durabilité environnementale, sociale et opérationnelle. One World, One Kodak est un travail impressionnant et approfondi, bien présenté. Mais la partie la plus convaincante du rapport est sans doute le résumé que fait Jim Continenza, président-directeur général de Kodak, de l’engagement de l’entreprise en faveur du développement durable. Il déclare que « le développement durable fait partie intégrante de notre stratégie de croissance et reflète les valeurs de notre entreprise ».

Vous pouvez télécharger le rapport complet à l’adresse suivante : https://www.kodak.com/go/sustainability.