Laurel Brunner nous fait part de la tendance actuelle à la diminution de l’utilisation des lampes à mercure dans l’industrie de l’imprimerie. Les gouvernements et les organismes du monde entier interdisent désormais l’utilisation du mercure dans les produits d’ici à la fin de 2025.

Il aura fallu attendre longtemps, mais la fin des lampes à arc au mercure est bel et bien en vue. Le mercure est une neurotoxine très dangereuse dont l’utilisation est de plus en plus réglementée, y compris dans les lampes fluorescentes utilisées dans l’industrie de l’imprimerie pour le séchage de l’encre. Des organismes tels que l’Agence américaine de protection de l’environnement, les Nations unies et l’Union européenne interdisent tous l’utilisation du mercure dans les produits, principalement d’ici à la fin de 2025.

Depuis des décennies, les encres à séchage UV sont optimisées pour être séchées à l’aide de lampes à arc au mercure, de sorte que l’habitude des lampes à arc au mercure est bien ancrée dans l’industrie de l’imprimerie. Ces lampes ont été les bêtes de somme des applications de séchage et ont été utilisées dans un large éventail d’applications pendant de nombreuses années. Mais les temps et les technologies changent. La bonne nouvelle, c’est que nous disposons d’un marché solide pour les lampes et les encres de séchage à LED. Les imprimeurs qui utilisent encore des technologies à base de mercure devraient envisager de faire le saut vers les LED. Les lampes fluorescentes existeront encore pendant quelques années, mais l’imprimerie doit accélérer l’adoption de solutions de rechange à base de LED pour le séchage de l’encre. La fin de l’année 2025 marque la fin des exemptions pour l’utilisation du mercure dans des produits tels que les lampes fluorescentes.

Les imprimeurs ont quelques options, comme celle de stocker des lampes de remplacement, ce que font un certain nombre d’entreprises. Mais cela immobilise les capitaux, fausse le marché et ne fait que retarder l’inévitable. Il est bien plus judicieux d’effectuer la transition maintenant et de s’habituer à la nouvelle réalité. Heureusement, les lampes LED présentent plusieurs attraits convaincants : elles ne nécessitent pratiquement aucun temps de préchauffage et durent beaucoup plus longtemps que les lampes fluorescentes. Elles peuvent produire une courbe spectrale extrêmement lisse qui peut être lue sans avoir besoin d’un appareil de mesure à haute résolution. Elles génèrent également beaucoup moins de chaleur, ce qui permet d’élargir la gamme des substrats pouvant être imprimés. Enfin, les lampes LED ne présentent aucun risque de rayonnement UV, qui n’est pas bon pour la santé.

Les nouveaux investissements comportent leurs propres risques, mais lorsqu’il s’agit d’encres et de séchage, il est préférable de respecter les règles. La question de l’arc au mercure par rapport aux LED peut s’avérer compliquée, et il est donc bon que les réglementations aient simplifié l’argument. L’interdiction de l’utilisation du mercure est dans l’intérêt de tous, et nous devrions donc saluer à la fois les règles et le développement d’alternatives basées sur les LED. Nous ne devrions probablement pas nous attarder sur le fait qu’il y a probablement plus de mercure dans votre bouche (800 mg par plombage dentaire) que dans la lampe à polymériser moyenne (10-100 mg). Mais il s’agit là d’un tout autre problème.

Informations sur la source : Cet article a été produit par le projet Verdigris, une initiative de l’industrie visant à sensibiliser à l’impact positif de l’imprimerie sur l’environnement. Ce commentaire hebdomadaire aide les imprimeries à se tenir au courant des normes environnementales et de la manière dont une gestion d’entreprise respectueuse de l’environnement peut contribuer à améliorer leurs résultats. Verdigris bénéficie du soutien des entreprises suivantes : Agfa Graphics, EFI, Fespa, Fujifilm, HP, Kodak, Miraclon, RicohSplashPR, Unity Publishing et Xeikon.