
Dans le cadre de notre événement virtuel FESPA Innovation & Trends (FIT) pour l’impression grand format, nous avons réuni trois imprimeurs de différents pays pour discuter des tendances du grand format et écouter leurs réflexions sur ce que l’avenir nous réserve.
L’hôte : Graeme Richardson-Locke : responsable des associations et responsable technique, FESPA. Avec 35 ans d’expérience dans l’industrie, Graeme a commencé comme apprenti et a progressé à travers plusieurs postes de directeur avant de rejoindre la FESPA dans son rôle actuel. Il est également membre de l’Académie des technologies de la sérigraphie et de l’impression numérique.
Les experts :
Christophe Aussenac : Président élu de la FESPA et fondateur du groupe ATC, France, qu’il a créé en 1991 et qui a pris l’initiative de développer des solutions durables pour ses clients dans le domaine des points de vente et des graphiques grand format.
Keith Ferrel : Directeur général des opérations chez Cactus Imaging, basée à Sydney, en Australie, spécialisée dans les applications de publicité extérieure à grande échelle et les points de vente au détail utilisant les technologies numériques les plus récentes.
Javier Rodriguez Centeno : Directeur général de Grupo Panorama, Espagne, un imprimeur de premier plan pour la vente au détail, les événements et la communication visuelle.
Constatez-vous une augmentation de la demande de produits et de services imprimés intégrant des matériaux et des procédés plus durables ?
Keith : Oui, absolument. Des clients viennent nous voir pour nous dire qu’ils ne traiteront, par exemple, qu’avec des produits sans carbone à partir de 2023. Nous avons investi beaucoup d’argent dans des produits, comme vous le savez, nous imprimons la grande majorité des panneaux d’affichage en Australie, soit des centaines de milliers de mètres carrés. Nous travaillons avec un produit d’affichage entièrement recyclable depuis plus de 18 mois maintenant et probablement un tiers de nos panneaux d’affichage sont imprimés sur ces produits entièrement recyclables.
Cependant, c’est très bien d’être recyclable, mais c’est la vie après le marché qui fait vraiment la différence. Nous faisons recycler les nôtres, en fait, nous avons des clients qui rachètent le produit fini, ces choses ne pourrissent pas, elles sont solides et peuvent être utilisées comme traverses de chemin de fer, mobilier urbain, même des trophées sont fabriqués à partir de panneaux d’affichage recyclés. Il y a une vie après la mort et je pense que c’est important. Si vous ne travaillez pas sur cet aspect de l’activité aujourd’hui, vous allez vous retrouver à la traîne, car les grands clients et les entreprises commencent à l’exiger.
Javier : Comme vous le savez, la crise change toujours les choses. Avant COVID-19, les clients étaient prêts à payer pour cela, ils voulaient passer au vert et nous poussaient sans cesse, avec chaque produit qu’ils nous donnaient, ils s’intéressaient à chaque amélioration environnementale. Mais les choses ont un peu changé et aujourd’hui, ils ne nous poussent plus avec la même force.
Nous disposons d’un certificat environnemental datant de 2005, nous sommes certifiés FSC et nous sommes alignés sur les objectifs de développement durable de l’Union européenne. Le mois dernier, nous avons installé des panneaux solaires pour être plus écologiques et pour réduire notre empreinte carbone. Le mois dernier, nous avons installé des panneaux solaires afin d’être plus écologiques et de réduire notre empreinte carbone. En effet, nous participons à un nouveau projet visant à mesurer notre empreinte carbone et nous voulons suivre cette voie, car il ne fait aucun doute que les produits durables sont l’avenir. Nous sommes prêts. Nous avons une alternative différente pour chaque produit que nous vendons et nous voulons envoyer un message à nos clients : nous sommes là, nous pouvons faire mieux, alors allons-y.
Christophe : En France, c’est une tendance actuelle, mais c’est surtout une opportunité de créer des profits, de répondre à une responsabilité sociale et de protéger les ressources. Il ne suffit pas de choisir une impression sans PVC, il faut que l’impression et le façonnage soient réalisés avec le moins d’impact possible sur l’environnement.
Il faut réfléchir, anticiper et proposer au client le mode de recyclage du produit. C’est une des choses les plus importantes car on peut imprimer quelque chose, mais il faut continuer après. Il faut donc pouvoir récupérer les produits imprimés pour les recycler après usage. Bien entendu, l’offre doit rester compétitive par rapport aux solutions traditionnelles.
Vous pouvez consulter l’intégralité de la conversation iciPour plus d’informations sur l’événement FESPA Innovations and Trends Wide Format Graphics and Interior Décor, rendez-vous ici.