
Lucy Swanston et Gemma Mitchell, expertes en publipostage, du Strategic Mailing Partnership, examinent comment le publipostage continue d’attirer l’attention et d’inciter à l’action dans un monde de plus en plus numérique.
À l’ère de la fatigue numérique et de la saturation des boîtes de réception, le publipostage reste l’un des rares canaux de communication qui puisse réellement faire la différence. On apprécie de recevoir quelque chose de physique – une carte d’anniversaire plutôt qu’une carte électronique, un beau catalogue plutôt qu’un e-mail oubliable. Ce moment de connexion physique crée un engagement émotionnel que les canaux numériques ne parviennent souvent pas à reproduire.
Pour Lucy Swanston, directrice générale de Nutshell Creative et présidente du Strategic Mailing Partnership (SMP), et Gemma Mitchell, membre du conseil d’administration du SMP et directrice générale de Paragon Dagenham, la mission est claire : faire prendre conscience au monde du marketing de la pertinence et de l’efficacité durables du publipostage.
« Au cours de la dernière décennie, nous avons assisté à une évolution vers le marketing hyper-numérique », explique Gemma. « Cela signifie que de nombreux spécialistes du marketing, en particulier les jeunes diplômés, n’ont tout simplement pas appris à utiliser le courrier dans le cadre de leur activité. Pourtant, lorsqu’il est bien utilisé, le publipostage est incroyablement puissant. »
Les données de JICMAIL le prouvent : un courrier classique fait l’objet de 4,2 interactions, reste dans les foyers pendant plus d’une semaine et retient l’attention pendant 108 secondes en moyenne, soit bien plus que la plupart des publicités numériques. Ce n’est pas seulement un message, disent Lucy et Gemma, c’est un moment.
Une grande partie du pouvoir du publipostage provient de sa capacité à donner une impression de personnalisation, lorsqu’il est bien fait. Le SMP a investi massivement dans des initiatives éducatives gratuites pour tous, notamment une série de modules de formation et le Creative Futures Award en partenariat avec Canon et The Drum, afin d’améliorer les compétences des spécialistes du marketing et des agences dans ce domaine.
Les données sont reines« Tout commence par des données », explique Gemma. « Si une marque sait que je conduis une Volvo, que j’habite dans un code postal rural et que je préfère les vacances en plein air, pourquoi m’envoyer une image générique d’une Range Rover dans une rue de la ville ? La personnalisation ne consiste pas à apposer un nom sur un dépliant, mais à le rendre pertinent ».…
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