
Les imprimeurs disposent de nombreux moyens pour imprimer de manière plus durable. En adoptant la bonne stratégie de finition, l’empreinte écologique de l’impression numérique peut être considérablement réduite.
Pureti, un revêtement de surface photocatalytique à base d’eau, peut réduire les oxydes d’azote, les oxydes de soufre, les composés organiques volatils ainsi que les bactéries ou les spores de moisissure dans l’air ambiant. Le nanorevêtement appliqué sur un poster grand format de 100 m² permet de purifier l’air de manière significative, jusqu’à l’équivalent des émissions de 300 voitures par mois. Il exploite le pouvoir nettoyant de la lumière naturelle du soleil.
Cela a été prouvé par iScape, le projet européen sur l’amélioration du contrôle intelligent de la pollution de l’air, ainsi que par de nombreuses universités, comme l’a déclaré Digital Print GmbH. L’imprimeur berlinois a obtenu les droits exclusifs pour la région DACH d’utiliser le vernis sur ses impressions.
Mais il existe plusieurs options beaucoup moins technologiques. En fait, il y a trois façons de s’assurer que la finition n’augmente pas considérablement l’empreinte carbone d’une impression grand format :
- choisir le bon substrat
- l’utilisation d’un minimum de matériaux composites
- réutilisation des matériaux de montage
Recyclage ou mise en décharge ? C’est une question de pureté
Si un substrat est recyclé ou mis en décharge, l’incinérateur d’ordures est généralement utilisé. Moins il y a de contamination, plus la qualité des matériaux récupérés est élevée. C’est pourquoi, par exemple, les bouteilles colorées doivent être jetées dans le conteneur de recyclage du verre blanc.
De nombreuses applications d’impression grand format standard deviennent des matériaux composites lors de la finition, car elles sont laminées pour obtenir des couleurs et des effets plus vifs ou pour protéger l’impression de la lumière UV et la faire durer plus longtemps. Malheureusement, le substrat d’impression est un autre type de plastique que le stratifié, ce qui fait de l’application un composite et la rend inutilisable pour un recyclage monograde de haute qualité.
Si l’utilisation d’un laminé ou d’une laque est inévitable pour certaines applications (comme l’emballage des voitures), il est facile d’éviter de transformer des impressions grand format en composites recyclables en choisissant le substrat adapté à l’application.
Le choix du bon substrat et de la bonne finition peut réellement contribuer à minimiser l'impact sur l'environnement : À gauche : plastique ondulé pour une affiche de campagne, à droite : option carton.
Crédit photo : S. Angerer

Repenser le choix du substrat
La plupart des imprimeurs et de leurs clients, lorsqu’ils envisagent d’utiliser des substrats pour leurs applications, ont des priorités telles que :
- accessibilité financière
- imprimabilité
- la durabilité.
Aujourd’hui, il est crucial de minimiser l’impact sur l’environnement, c’est pourquoi le recyclage est une priorité essentielle et doit être pris en compte. Alors que de bonnes options de recyclage sont disponibles pour les imprimés à base de papier depuis des décennies, il existe encore très peu d’alternatives fiables pour les plastiques, les cartons et les feuilles. Cette situation est très problématique, car un seul emballage de bâtiment grand format peut créer des centaines, voire des milliers de mètres carrés de déchets après son utilisation.
Le choix du matériau est généralement une question d’habitude. Depuis des années, le plastique ondulé est largement utilisé pour la publicité électorale extérieure. Si le carton ondulé peut être utilisé pour le recyclage simple, est-il utile d’utiliser une technologie d’impression ayant une durée de vie de deux à trois ans en extérieur, alors que l’affiche de campagne moyenne n’est utilisée que pendant quelques semaines ?
Pour les élections générales allemandes de 2020, les partis politiques ont choisi une approche différente. Certains ont utilisé des affiches en carton à base de papier, d’autres ont utilisé l’ancienne affiche en papier collée sur des présentoirs sur des panneaux A. Certains ont continué à utiliser des plastiques ondulés. D’autres encore ont continué à utiliser du plastique ondulé. Bien entendu, il est difficile de déterminer quelle option aura réellement le moins d’impact sur l’environnement, car de nombreux facteurs entrent en ligne de compte, notamment la logistique.
Les options papier et plastique ont permis d’éliminer la quasi-totalité des travaux de finition et de montage chez les imprimeurs, puisqu’elles sont fixées aux lampadaires à l’aide de colliers de serrage, ce qui minimise l’utilisation de matériaux.
L'utilisation répétée de roll-ups et d'autres supports d'affichage fait également partie d'une stratégie de finition de l'impression grand format plus durable.
Crédit photo : S. Angerer

Il n’y a pas de bon présentoir à sens unique
Les présentoirs sont une autre option directement associée à la finition de la production d’imprimés grand format. Le choix du bon produit peut réduire considérablement l’impact sur l’environnement et rendre les impressions numériques plus respectueuses du climat.
Les conteneurs qui restent après une exposition prouvent que la plupart des stands et vitrines pliables, pliables, pop-up et autres d’aujourd’hui ne seront jamais utilisés plus d’une fois, puisqu’ils sont jetés avec l’impression. Bien que cela soit très pratique, il s’agit d’un gaspillage important de ressources précieuses directement liées à la finition de l’impression grand format. Il s’agit d’un problème important que les imprimeurs ne pourront peut-être pas résoudre seuls. Toutefois, un système de consigne ou de réutilisation fourni par les organisateurs d’expositions ou de salons professionnels pourrait peut-être y remédier.
Examinez l’ensemble du processus
Lorsque l’on cherche à minimiser l’impact environnemental de l’impression numérique, il est important de se concentrer non seulement sur l’impression, mais aussi sur d’autres facteurs, car l’impression est déjà le produit fini. Les options de finition respectueuses de l’environnement peuvent grandement contribuer à réduire l’empreinte des applications.