
Laurel Brunner parle de la Global Reporting Initiative (GRI), qui aide les organisations et les entreprises à rendre compte de leur impact sur l’environnement.
Il est difficile de croire que nous n’avons commencé à entendre parler de la GRI qu’au cours de l’année écoulée. Cette organisation a été créée il y a plus de vingt ans pour aider les organisations et les entreprises à gérer la communication de leurs impacts environnementaux. Au fil des ans, la GRI a pris un essor considérable en développant son cadre de communication. Ce modèle permet à plus de 10 000 entreprises du monde entier de rendre compte de leur situation en matière de développement durable en utilisant un langage commun.
La méthode de la GRI repose sur un ensemble de modèles de rapports standard en trois parties : universel, sectoriel et thématique. Les exigences de la norme universelle sont utilisées pour divulguer des informations sur l’organisation qui établit le rapport et ses thèmes matériels, en utilisant les exigences et les principes de la GRI. Il s’agit du point de départ du rapport, qui permet aux entreprises d’identifier ce qui est important lors de l’élaboration d’un rapport. Les normes sectorielles sont essentiellement une liste de ce qui est important pour le rapport et sont conçues pour s’appliquer à des secteurs industriels particuliers. Mais il n’y en a pas encore pour les industries de l’imprimerie et de l’édition. Heureusement, le modèle permet aux entreprises de définir leurs propres priorités.
Il y a ensuite 33 normes relatives aux thèmes, qui précisent ce qu’il faut déclarer en rapport avec un thème important, comme l’eau et les effluents ou le traitement des déchets. L’ensemble de ces trois normes doit être utilisé pour garantir un rapport complet sur l’impact d’une entreprise sur l’économie, l’environnement et la société. La GRI a fait de son mieux pour fournir un modèle de rapport complet et approfondi, mais la complexité de son approche peut être écrasante. La plupart des entreprises suffisamment audacieuses pour tenter l’expérience voudront utiliser ce système modulaire de normes interconnectées pour se concentrer uniquement sur leur développement durable. L’utilisation des outils de la GRI peut faciliter les conversations sur la gouvernance environnementale et sociale (ESG) avec les clients et les autres parties prenantes, à condition qu’ils ne s’endorment pas. La mise en œuvre du modèle de la GRI nécessite un engagement, notamment pour apprendre comment les trois parties interdépendantes fonctionnent dans la pratique.
L’organisation propose également un programme de certification et une communauté mondiale pour les personnes qui souhaitent partager leurs expériences et leurs idées. Des ateliers et des audits sont organisés pour s’assurer que les exigences des trois parties des normes de la GRI sont correctement respectées. Enfin, la GRI dispose de son propre logiciel pour faciliter l’établissement de rapports sur le développement durable.
La GRI est un cadre de reporting complet que toute organisation peut utiliser pour collecter et communiquer des données. Il est complexe et doit être mis en œuvre au fil du temps afin de mesurer les progrès accomplis. Il ne s’agit pas d’une solution miracle pour l’établissement de rapports environnementaux. Au contraire, il devrait être au cœur de la politique environnementale et de la stratégie d’atténuation des entreprises, et il est donc nécessairement complexe. Quiconque pense que l’établissement de rapports sur l’environnement devrait être facile doit reconsidérer sa compréhension de l’énormité du problème que nous essayons tous de résoudre.
Informations sur la source : Cet article a été produit par le projet Verdigris, une initiative de l’industrie visant à sensibiliser à l’impact positif de l’imprimerie sur l’environnement. Ce commentaire hebdomadaire aide les imprimeries à se tenir au courant des normes environnementales et de la manière dont une gestion d’entreprise respectueuse de l’environnement peut contribuer à améliorer leurs résultats. Verdigris est soutenu par les entreprises suivantes : Agfa Graphics, EFI, Fespa, Fujifilm, HP, Kodak, Miraclon, RicohSplashPR, Unity Publishing et Xeikon.